TÔT OU
TARD
Deuil du diable, l’étoile du berger, ses doigts, ses horribles
doigts crasseux, osant tripoter sous les alcools la chute du
Saint-Empire.
Deuil du diable, salaud, vois mes poings aux poucettes s’incruster,
Javert, des breloques sanglotées aux narines.
Sans baume et sans balcon, à vie, jamais, et tu te crois légende,
tu te crois maître, tu te crois génie maudit, salaud.
Les taches rouges au mouchoir, l’huile sur la piste, je te nomme
tortionnaire, je n’avais pas de sculpture, pas de camélia.
Pétanque, bulldozer, chien, ma bave malade, je te nomme félon, sans
baume et sans gin, souple et fétide.
Se parler, jamais, des blousons blues, pas intact, et comment, mais
rien, même par deux, des naufrageurs.
Fourches au poitrail l’âge d’or, rien mais rien, la boue
tectonique, les cendres de volcan, rien, des stylets, deuil du
diable.
Ni chronique ni reportage, sur la roue, radical, pauvre fou, tu m’y
crois au pair, nuageux, rouge et gris.
Touché, l’esclavage des amputations, vermine, grouillent des idées
fixes aux mandibules, le deuil.
Rideaux, écharpes, crabes d’entraves, tais-toi, c’est l’œil
des marionnettes, comment vais-je faire, salaud.
À coups de casinos, Majakowsky s’embarque, à coups de deuils,
qu’espère-tu, Ronceveaux, la vie courante à coups de quoi.
Des secrets obèse, le bouc, sceller au mur, plein la tronche, suer
du cristal, l’ossement creux, que tu crèves, merci.
Jimmy Gladiator
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